Portrait de l'artiste après sa mort
Portrait de l'artiste après sa mort © Victor Tonelli
Portrait de l'artiste après sa mort © Victor Tonelli
Portrait de l'artiste après sa mort © Victor Tonelli
Portrait de l'artiste après sa mort © Victor Tonelli
Portrait de l'artiste après sa mort © Victor Tonelli
Portrait de l'artiste après sa mort © Victor Tonelli
Portrait de l'artiste après sa mort © Victor Tonelli
Portrait de l'artiste après sa mort © Victor Tonelli
Portrait de l'artiste après sa mort © Victor Tonelli

Portrait de l’artiste après sa mort
(France 41 – Argentine 78)

Portrait de l’artiste après sa mort
(France 41 – Argentine 78)

Durée 1h30

Avec l’auteur et metteur en scène Davide Carnevali, ancien directeur de l’École des Maîtres et actuellement artiste associé au Piccolo Teatro di Milano, le beau nom de « projet » est loin d’être usurpé. Projet d’envergure même puisque ce portrait traite du drame des disparus dans les dictatures du XXe siècle à travers une enquête en miroir sur le régime militaire de l’Argentine en 1978 et le régime nazi en 1941. Porté au théâtre en Allemagne puis en Italie, Davide Carnevali a réécrit à chaque fois son texte pour un contexte et un acteur différents. Aujourd’hui, dans ce volet « français », c’est au tour de Marcial Di Fonzo Bo de jouer Marcial Di Fonzo Bo racontant au public son retour à Buenos Aires pour une mystérieuse affaire judiciaire, à propos d’un appartement confisqué à un dissident politique pendant la dictature, puis vendu à un parent présumé. Embarquant Davide autour de l’idée d’un spectacle de théâtre-documentaire au pays du « plausible », l’Argentine, Marcial découvre que l’appartement en question avait appartenu à un compositeur qui au moment de sa disparition travaillait sur les partitions d’un compositeur juif lui-même disparu en France en 1941… Difficile de fouiller tous les aspects de ce récit à tiroirs qui dans un vertige quasi borgésien enchâsse les allers et retours entre réalité et fiction. Ce jeu de masques est la plus juste manière qu’ait trouvée l’auteur pour « représenter » l’irreprésentable, la figure historique du desaparecido, du disparu, cette non-personne, cet absent qui continue d’exister en dehors de la vie et de la mort ordinaires, et auquel le théâtre peut rendre pour un soir les contours.

Durée 1h30

Avec Marcial Di Fonzo Bo

Traduction Caroline Michel
Scénographie Charlotte Pistorius
Lumières Luigi Biondi
Assistante à la mise en scène Manuela Beltran Marulanda
Régie générale Vincent Bedouet
Régie lumière Gabriel Bouet
Régie son/vidéo Loïc Le Bris
Avec la participation de Hugo Basseaux

Production Le Quai Centre Dramatique National Angers Pays de la Loire
Production version italienne Piccolo Teatro di Milano – Teatro d’Europa
La version italienne du spectacle a été créée au Piccolo Teatro di Milano en mars 2023.

Coproductions Comédie de Caen – CDN de Normandie, Comédie – CDN de Reims, Théâtre de Liège, Piccolo Teatro di Milano – Teatro d’Europa

Autour du spectacle

Bord de scène après la représentation jeudi 14 décembre