Les Eaux et forêts
Les Eaux et forêts
Sur un trottoir, un homme se fait mordre par le petit chien d’une femme. L’homme très énervé s’en prend à la propriétaire du roquet qui trouve le monsieur très vulgaire. Une autre femme s’en mêle et c’est l’altercation ! S’ensuit une discussion plutôt animée, entrecoupée par les aboiements de Zigou, où l’absurdité l’emporte. Le fait anodin de la vie quotidienne se transforme alors en catastrophe nationale. Les trois énergumènes imaginent le tout Paris contaminé par la rage et la ville anéantie. Une « sur-comédie », c’est ainsi que Duras désigne Les Eaux et forêts en 1965. C’est avec cette œuvre à la tonalité absurde que la dramaturge inaugure ce qu’elle nomme son « théâtre de l’emportement » où prévalent spontanéité, simplicité et innocence du jeu. Pour cette nouvelle création, le metteur en scène Michel Didym, retrouve ses acteurs complices Anne Benoit, Catherine Matisse et Charlie Nelson.
Durée 1h15
Avec : Brigitte Catillon, Catherine Matisse, Charlie Nelson et le chien Flipo
Production : Centre Dramatique National Nancy Lorraine, La Manufacture
Coproduction : Opéra-Théâtre Metz Métropole
Théâtre de l’Union, Centre dramatique national du Limousin
Le Volcan, Scène Nationale du Havre
Théâtre Montansier de Versailles
La Comédie de Picardie, Amiens
Autour du spectacle
Rencontre avec Michel Didym et l’équipe artistique à l’issue de la représentation du 14 mars
Au café des images : L’écriture cinématographique de Marguerite Duras
Comment les films de Duras ont suscité un désir de films tel que beaucoup d’autres en sont nés ?
Vendredi 16 mars à partir de 19h30 projections de Le portrait de Caroline Champetier puis Des journées entières dans les arbres de Marguerite Duras suivis d’une discussion Jérôme Beaujour + Caroline Champetier
Samedi à 16h projections de Duras et le cinéma de Dominique Auvray + Le camion et rencontre avec Dominique Auvray et Isabelle Prim.