Rien de ce qui est humain m’est étranger
Dans le cadre de l’Association de Solidarité avec Tous les Immigrés à Caen, où elle remplaçait les professeurs de français, Marie-Odile Laîné a proposé aux apprenants migrants volontaires de raconter leurs parcours. Il s’agissait pour eux, de libérer une parole douloureuse et enfermée, tout en travaillant à l’expression de leur vécu dans cette langue, urgente à acquérir dans leur processus d’intégration. Pour elle, il s’agissait de créer un lien avec ces étrangers en difficulté et de poursuivre une quête commencée en Guinée en écrivant, avec le concours de sa fille, anthropologue, un livre qui tente de donner la parole à ceux qui ne l’avaient jamais : les rescapés de l’épidémie Ebola. Les vidéos ci-dessous restituent les récits écrits par les migrants qu’elle a cotoyé.
MOTASSIM
MIRA