Aujourd’hui il a commencé comme ça, le bonheur !

Restitution de l’atelier d’écriture et de mise en voix donné
par Laetitia Ajanohun et Jean-François Auguste

Il a fallu :

Écrire à partir d’une photo, d’une expression attrapée à la va vite, d’un indicible, d’un regard qui en dit long.
Écrire à gros goulot ou tout en précaution, un sourire aux lèvres ou la main tremblante avant de manger du gâteau, de retrouver la vie.
Écrire aussi les jours de dèche, entre deux ateliers, en marchant, sur le rebord d’une table.
Écrire pour s’étonner, se révéler autre.
Écrire à plusieurs, en cascade, en pointiller, faire surgir une langue pâteuse ? cadencée ? safranée ? ou gracile ?

Lire les autres, décortiquer, se faire guider, retourner à sa tâche.
Escalader le haut de ses années qui commencent à compter et révéler ses inavoués, ses contrées traversées, son parler maternel.
S’amuser avec les contraintes, ne pas les respecter.

Trouver comment faire entendre ces paroles à voix nue, en écho, au micro, en cherchant le tempo, debout, assis, les mains dans les poches, l’engagement dans le bide,…

Le 22 juin a lieu la lecture d’Aujourd’hui il a commencé comme ça, le bonheur !
Fragments polyphoniques écrits à 9 mains qui dérident la notion de (a)normalité portés par les participantes de l’atelier d’écriture mené à L’IMEC : Yveline, Evelyne, Céline, Chantal, Bénédicte B., Bénédicte D., Monique, Nicole.

Suivis par des extraits de textes dramatiques et récits de Laetitia Ajanohun lus par Jean-François, Laetitia et les participantes de l’atelier.

Photo : Pieter Hugo