Le Roi Lear

Décidé à abdiquer, un vieux roi réunit ses trois filles afin de partager entre elles son royaume. Goneril, Régane et Cordélia devront pour cela témoigner d’un amour filial sans partage. Les deux premières choisissent la flatterie, tandis que Cordélia ouvre son coeur avec sincérité : son amour ira aussi à son mari. À partir de là, les bases du royaume se fissurent, et le chaos emportera tout avec lui.
Pour Georges Lavaudant, metteur en scène qui a consacré sa vie au théâtre au Théâtre National Populaire et au Théâtre de l’Odéon, monter Lear « ce n’est pas répondre à des questions, mais s’engager dans l’aventure qui consiste à se les poser. C’est essayer de rendre un peu d’éclat à ces questions, et à ces lumières d’humanité en les rendant sensibles, visibles, incarnées ».
Et si la question de la fidélité agite Le Roi Lear, le parcours de Georges Lavaudant témoigne de la sienne à l’égard du monument shakespearien. Monté une première fois avec sa jeune compagnie en 1974, il reprendra le texte en 1996, à l’Odéon. Aujourd’hui, c’est à Jacques Weber qu’il tend la couronne du terrible roi celte.