Pour l’amour du monde – Portrait Hannah Arendt

Comment une philosophe morte à New York en 1975 peut-elle faire irruption dans la vie d’une artiste d’aujourd’hui au moment où celle-ci est en proie au doute et ignore tout du totalitarisme, du devoir de désobéissance civile, de la philosophie politique et d’une Allemagne qu’il fallait fuir ? Peut-être les librairies n’existent-elles que pour tramer ces rencontres miraculeuses qui changent tout. et voici qu’Hannah Arendt devient la compagne d’Amélie Clément, mais pas une compagne à usage privé, tout au contraire, cette compagnie est de celles qui appellent au partage puisque les morts ont toujours su accompagner les vivants au théâtre. C’est ainsi qu’Amélie Clément, sur un texte de Jean-Luc Charlot et accompagnée par le musicien Arnaud Longval, raconte Hannah Arendt, sa puissance intellectuelle mais aussi sa vie de femme, et par-dessus tout, le génie qui lui est propre et tient à cette chose qu’elle sait réveiller : un amour du monde inconditionnel.