J’appelle mes frères

Texte : Jonas Hassen Khemiri
Mise en scène : Noémie Rosenblatt

Né en 1978 à Stockholm, Jonas Hassen Khemiri est considéré comme l’un des auteurs suédois les plus importants de sa génération.
Dans ses romans et son théâtre, il traite souvent de l’immigration et de la montée du racisme en Suède ainsi que de la difficulté du métissage, s’inspirant de son expérience (il est né en Suède d’un père tunisien et d’une mère suédoise). Sa langue et son écriture sont au service d’une recherche sur la nature de l’individu contemporain, révélée au prisme d’une histoire en mouvement, dans laquelle l’immigration et la mondialisation sont les ferments d’un trouble de l’identité.
Après les attentats de Stockholm en 2010, Jonas Hassen Khemiri avait écrit une tribune dans un important quotidien suédois intitulée J’appelle mes frères. Il l’a réécrite pour Libération après les attentats de Charlie Hebdo en janvier 2015. Dans la pièce, l’auteur traite ouvertement des problèmes d’intégration des immigrés et de leurs enfants, des questions liées aux sentiments d’exclusion, d’appartenance et de stigmatisation, de crise identitaire, en suivant la journée d’un jeune homme maghrébin dans une ville européenne touchée par le terrorisme.